La Tartine #11

Quels problèmes la Jamstack permet-elle de résoudre ?

BENOIT EL AMRANI

Hello,

Jamstack par-ci, Jamstack par là…

Vous aurez compris que chez Pickbeam, en tant qu’amoureux de la tech, on en est plutôt fan 🥰

Mais on l’utilise surtout parce que la Jamstack permet de résoudre des problèmes bien précis chez nos clients.

Lesquels ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet !

🔍 Dans cette édition…

  • Fabriquez vos propres RSC 🔧

  • Devenez un expert du routing de Next.js 13 🤓

  • Les nouveautés d’Astro 2.6 🚀

C’est parti !

🤔 La question de la communauté

En tant que dev, vous pouvez être convaincus par les avantages de la Jamstack.

Cependant, il faut quand même pouvoir les expliquer à vos clients.

D’où la question du jour :

Quels problèmes la Jamstack permet-elle de résoudre ?

La Jamstack est un nouveau paradigme de développement qui adresse de nombreux problèmes que rencontraient les développeurs, et qui impactaient leurs sites web.

Voici les 5 principaux :

  1. La Performance : La Jamstack améliore la performance en pré-rendant le contenu du site. Pas besoin de régénérer la page à chaque demande d'un utilisateur. Les pages se chargent donc plus rapidement, ce qui améliore l'expérience utilisateur et peut même avoir un impact positif sur le référencement.

  2. La Sécurité : La Jamstack offre une meilleure sécurité en réduisant le nombre de points d'entrée pour les attaques. Comme la plupart du travail est effectué en amont lors de la phase de build, il y a moins de vulnérabilités qui peuvent être exploitées par les attaquants. De plus, comme la Jamstack repose sur des APIs tierces, vous déléguez la gestion du risque à des acteurs qui ont une grande maîtrise de leur solution.

  3. La Mise à l'échelle : La Jamstack facilite la mise à l'échelle en séparant le front-end du back-end. Chaque partie peut être mise à l'échelle indépendamment en fonction des besoins. Cela signifie que vous pouvez servir plus d'utilisateurs sans compromettre les performances, et sans faire exploser vos coûts d’entretient des serveurs.

  4. La Flexibilité : La Jamstack favorise l'utilisation de microservices, ce qui signifie que vous pouvez choisir les outils et services qui répondent le mieux à vos besoins. Par exemple, vous pouvez choisir le CMS qui gère le mieux votre contenu, le service d'authentification qui offre les meilleures fonctionnalités pour vos utilisateurs, et l'API de paiement qui offre les meilleures conditions pour vos transactions.

  5. L’Agnosticisme technologique : La Jamstack est agnostique en termes de technologie, ce qui signifie qu'elle peut travailler avec de nombreux langages de programmation et frameworks. Vous pouvez donc choisir les technologies avec lesquelles vous êtes le plus à l'aise pour construire votre site, ou celles qui sont les plus adaptées à vos besoins spécifiques.

👉 Vous aimeriez poser une question sur la Jamstack ? Répondez à ce mail et nous y répondrons dans une prochaine édition !

🥪 JamSnacks

  • Dan Abramov de l’équipe de React nous propose un “deep dive” pour comprendre les Server Components, en les implémentant vous-même ! Si vous avez l’âme d’un bidouilleur et que vous aimez comprendre comment fonctionnent les choses dans les moindres détails, cette discussion est faite pour vous 👷‍♂️

  • Un podcast avec Dorian Kendal, le directeur marketing de Netlify. On y discute des architectures composables, de comment elles impactent les entreprises, et des stratégies marketing qui en découlent.

  • Ehsan Movaffagh nous offre un court tutoriel pour mettre en place la génération de site statique avec Docker et Nuxt. Encore un article pour les amoureux de la bidouille, ou pour tous ceux qui seraient allergiques à Netlify ou Vercel 🤷‍♂️

  • Vishwas Gopinath de Builder.io explore en profondeur le nouveau système de routing de Next.js 13. Avec ce guide, vous pourrez vous lancer dans la migration vers le app directory en toute confiance.

  • Cet article de Strapi compare Next.js, Remix et Astro. Un grand classique des articles de blog tech, qui vous permettra d’y voir plus clair parmi les différences qu’offrent ces 3 frameworks.

  • En parlant d’Astro, ce dernier passe en version 2.6 ! Cette version apporte la stabilisation de fonctionnalités comme les middlewares, le mode de rendu “SSR hybride” qui permet d’ajouter des éléments rendus dynamiquement en gardant le reste de la page statique, ou encore une nouvelle fonctionnalité pour mieux gérer les redirections de votre site.

Et voilà, c’est déjà tout pour cette semaine !

J’espère de tout cœur que cette édition vous à plu, si c’est le cas :

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